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Au GAEC La Barge, Fred et Ludivine sont associés et travaillent avec Rui et François, salariés, pour élever 80 bovins et 5 équidés sur 170Ha de prairies naturelles de marais. Notre première motivation est de montrer que la production de nourriture est compatible avec la biodiversité sauvage du territoire. Suppression du drainage pour maintien des niveaux d'eau élevés jusqu'à la fin du printemps, bouturage de roselières, restauration des mares et de la diversité floristique des prairies naturelles avec une gestion du pâturage adaptée... Les limicoles nicheurs comme la Barge à queue noire peuvent nourrir leurs petits, mais aussi les rapaces, les insectes et batraciens menacés de ces zones humides perpétuent leurs espèces.

 

Pour remplir ces objectifs tout en assurant l'équilibre économique de la ferme, nous avons choisi d'élever des vaches maraîchines sous la mention Nature et Progrès et de valoriser toute notre production (viande de broutards et de vache) en circuit court.

Grâce aux réseaux  cultivés dans le Nord-Ouest Vendée (Asso de consommateurs Collectif Court-Circuit, ADEAR, Conf, LPO, association Maraîchine, magasins Biocoop, Nature et Progrès Centre Ouest, conservatoires de races, les collectivités), le réseau national Paysans de Nature et la Filière « Biodiversités Maraîchines » ont vu le jour depuis 2019. Ces réseaux permettent aux paysans qui font le choix de préserver la biodiversité sur leur ferme, de communiquer sur leur travail, valoriser leurs productions et leurs actions, gagner en autonomie et en connaissances, de s'épanouir dans leur métier. Un système de garantie participatif inspiré de Nature et Progrès, appelé Dialogue Permanent pour la Nature, permet aux paysans, aux habitants et aux naturalistes de travailler ensembles pour garantir ces valeurs et les diffuser. La coopération entre paysans est renforcée, les consommateurs et les naturalistes s'impliquent auprès des paysans par exemple pour favoriser de nouvelles installations.

 

 

Le bien-être animal.

Nous sommes convaincus que le bien-être des éleveurs est lié à celui de leurs animaux et que ce dernier ne peut s'exprimer que dans une Nature préservée. Selon nous, bien être des herbivores d'élevage rime avec pastoralisme. Une fois que ces besoins primaires sont satisfaits, reste la relation à l'humain. A la ferme, je suis chargée d'établir un lien de confiance avec les vaches dès leur naissance afin que le travail avec les animaux se déroule sans stress : changements de prés, transhumances à pied par la route, tris et sevrage des jeunes se déroulent en coopération harmonieuse avec les animaux. Pour permettre cette relation de qualité avec nos animaux, nous avons fait le choix de ne pas avoir plus de 50 vêlages par an.

L'abattage à la ferme est une étape indispensable que nous souhaitons maîtriser pour éliminer de notre ferme le process le plus critiqué de l'industrialisation de l'élevage. Le travail de la confédération paysanne à l'échelle nationale est précieux pour permettre la réappropriation par les éleveurs de cette étape indispensable à l'élevage en dehors des courses de clochers et du care-washing(1) qui pointe son nez.

Nous ouvrons donc notre ferme pour présenter au public nos animaux, nos pratiques mais aussi tous les réseaux et dynamiques auxquelles nous participons pour tracer ensembles les possibles solutions d'avenir.

 

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Ludivine Cosson avec Galathée

S’APPUYER SUR L’HÉTÉROGÉNÉITÉ D’UN PARCELLAIRE
POUR CONSTRUIRE L’ALIMENTATION ANNUELLE AU PÂTURAGE
DES VACHES ALLAITANTES ET DE LEURS VEAUX TOUT EN
RESPECTANT LES ENJEUX « OISEAUX »

Retour d'expérience du réseau Pâtur'Ajuste au GAEC La Barge

Article sur la condition animale au Querruy Sellier

Article sur la gestion du parasitisme au Querruy Sellier

Article dans l'Express

Diagnostic Agriculture Paysanne de la ferme

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Au Querruy Sellier, nous élevons également des chevaux de trait, des baudets du Poitou, des poules de Challans et des oies grises du marais

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